La filière vétérinaire, longtemps jugée fermée… s’ouvre (enfin) aux profils issus de BTS et BUT
En France, le métier de vétérinaire a longtemps été associé à ce qu’on appelle la « voie royale » : un parcours scientifique linéaire, souvent via la prépa BCPST (Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre) puis le concours A. Mais depuis une quinzaine d’années, le paysage s’est diversifié. Les admissions parallèles – c’est-à-dire les possibilités d’intégrer une école vétérinaire après d’autres études – offrent une seconde chance (ou une première à part entière) à des profils venus de filières technologiques courtes comme les BTS (Brevet de Technicien Supérieur) ou les BUT (Bachelor Universitaire de Technologie, anciennement DUT). Ce changement répond à une double exigence : diversifier le recrutement, et valoriser l’expérience de terrain.
Pour celles et ceux qui, après l’obtention d’un BTS ou d’un BUT, rêvent de rejoindre les bancs d’une école vétérinaire, le chemin n’est pas fermé – mais il mérite d’être bien compris. Car entre réglementation, sélection, niveaux d’exigence et réalités du terrain, l’admission parallèle ne se résume pas à un simple « passerelle ».