Pourquoi le collaborateur libéral séduit (ou rebute) en 2024 : tendances et vécus
Du côté des vétérinaires, la quête de flexibilité, d’équilibre vie professionnelle/vie privée, et d’indépendance décisionnelle constituent de puissants moteurs. 64% des praticiens interrogés par le Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral en 2023 citent « la liberté d’organisation » comme principal atout, loin devant la rémunération.
À l’inverse, les principaux motifs de rejet relèvent du « sentiment d’isolement juridique et social », du manque de filet de sécurité, et de la difficulté à se projeter sur le long terme, en particulier pour ceux qui souhaitent bâtir une carrière familiale ou s’installer durablement (source : enquête SNGTV 2023).
- Pour les structures employeuses : Le statut séduit pour sa souplesse et le moindre coût des charges « patronales », mais suppose de réinventer les pratiques de management et la fidélisation de l’équipe.
- Pour les collectivités rurales ou en tension : Il peut être une réponse partielle à la pénurie, mais ne règle pas les problèmes d’attractivité ou de surcharge de travail (évoqué dans la revue Pratique Vétérinaire Equine, 2023).
Des pays voisins comme la Belgique et la Suisse connaissent une évolution similaire, avec une progression de ces formes hybrides, mais la France reste marquée par une forte hétérogénéité régionale et sectorielle.