Un métier en mutation : quelles perspectives ?
Le vétérinaire rural d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec celui des années 1980. Il mobilise des compétences multiples, investit dans la formation continue, intègre la télémédecine (depuis 2021, elle est autorisée sous réserve de consultation physique préalable), et développe des expertises en nutrition, en gestion des productions et en environnement.
Certaines cliniques s’organisent en équipes multidisciplinaires, d’autres tissent des réseaux avec les vétérinaires de la faune sauvage ou les acteurs de la santé humaine (médecins, pharmaciens). De nouveaux modèles économiques émergent : facturation à l’acte mais aussi au conseil, au forfait, à l’audit préventif.
Sur le terrain, des initiatives existent pour attirer et fidéliser les jeunes, notamment grâce à :
- La création de Maisons de santé vétérinaires rurales (inspirées des Maisons de santé pluridisciplinaires humaines)
- Le tutorat entre générations, pour transmettre la connaissance du territoire
- La collaboration accrue avec les écoles vétérinaires, qui réinvestissent le champ rural à travers des stages longs et des modules spécifiques